Un voyage, l’arrivée
Le froid, la rosée
Un cœur déchiré
Et ainsi la difficulté
De ne pouvoir retrouver
L’amour fragilisé
D’un sot et d’une fée
Qu’ils ont si vite oublié
Mistral souffle encore
Et emporte ces souvenirs
Qui me hantaient alors
Au point de ne pas m’endormir
A l’orée d’un bois
Je vois encore la rosée
Avec sa goutte que l’oiseau boit
Lors de ces matins frais
Et pleins de désarroi
En ne voyant passer
Le visage en émoi
D’une femme enrobée
Le lys entre les feuilles
Fait pâlir toutes les fleurs
Quand je suis dans le recueil
Mais que cessent les pleurs.